21/10/2012

Le pion blanc des présages (La Belgariade, tome 1)



La-BelgariadeA la lecture du résumé quand j’ai acheté le livre, l’histoire me semblait très obscure et pas très claire, avec ce résumé un peu “ampoulé”.

Avant de vous engagez dans cette histoire il faut savoir qu’elle comprends 5 tomes pour “les chants de la Belgariade”, et 5 autres pour la suite “La Malorée”, si cela vous plait toujours.

Ainsi donc l’histoire commence par la mythologie de la création de ce monde et des royaumes du Ponant.

A l’origine il existe 7 Dieux. Le plus lumineux est Aldur, et le plus sombre Thorak. Thorak, dieu maléfique, voulut garder ce monde nouvellement créé pour lui tout seul et l’asservir à son pouvoir. Mais c’était sans compter sur Aldur et le soutien des autres dieux. Il créa l’orbe (une sorte de sphère) d’Aldur pour rassembler le pouvoir de tout les dieux et contrer Thorak lors des combats éventuels.  Le dieux maléfique réussit à voler l’orbe pour son propre compte et ainsi encore plus asservir le monde. Ce fut la guerre. Mais c’était sans compter que l’orbe avait sa volonté propre. Il ne fit pas allégeance à Thorak. Ainsi lors d’une attaque, Thorak utilisa le pouvoir de l’orbe. Celui-ci trop puissant pour le dieu, Thorak  fendit la terre en deux, mais fut à moitié défigurer au visage.  Profitant de ce moment de faiblesse, le roi de Riva épaulé par le magicien Belgarath, réussit à voler l’orbe à Thorak. Il put s’en accaparer car il avait une âme pure et innocente. Suite à cela Belgarath et sa fille Polgara s’unirent pour contrer Thorak et l’enfermer dans la cité de la nuit, Cthol Mishrak, où il dort encore pour un sommeil éternel.  Mais les présages sont formels : Thorak s’éveillera un jour ou l’autre. C’est alors que l’on découvre que l’orbe, caché depuis plus d’un millénaire a été dérobé. C’est sans compter sur la ruse et l’expérience de Belgarath qui cache aux yeux de tous une pièce maitresse.

Ainsi soit le mythe. L’histoire du livre commence à la découverte du petit Garion, enfant de ferme, élevé par sa tante Pol.

Vous l’aurez compris cet enfant n’est pas là par hasard. Au fil des années, Garion grandira et va devra s’aventurer, un peu par obligation, avec sa tante Pol, et Sire Loup un vieil ami de la ferme et de sa tante, sur les routes des différents royaumes du Ponant. Auparavant le bruit courrait dans les camps ennemis qu’il existerait un héritier du trône de Riva capable de contrer le pouvoir maléfique. C’est à ce moment que les trois compères décident de partir sous de fausses identités. Tout cela sans que Garion ne soit au courant des histoires qui courent, de son identité, et de l’identité de ceux qui l’accompagnent.  Ils rencontrerons en chemins des amis qui deviendrons indéfectibles.

Après cette grosse introduction et les explications disséminées un peu partout, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le rapprochement avec “le seigneur des anneaux". Quand on commence à lire de la fantasy, on s’attends évidement à ce que des histoires se ressemblent. Mais il faut aussi avoir la capacité de remarquer les différences dans chaque histoire.  C’est ici le cas. Bien que le début des deux mythologies se ressemblent (dieux créateurs, dieu maudit), qu’il y ait un modèle similaire dans la composition des personnages et des groupes (magicien et un élu ignorant de ce qui l’attends). L’histoire de ce tome se différencie plus tard, avec d’autres personnages et des aventures différentes selon le caractère et la mise en condition du héros.

Ici, il s’agit bien de la mise en condition du héros, Garion.  Celui-ci a été mis dans l’ignorance de toute l’histoire décrite ci-dessus, de qui il est, et qui sont ses amis, pour des raisons multiples et évidentes. “Ce que l’on ne sait pas, on ne peut pas le divulguer même sous la ruse et la force”. Ajouté à cela son caractère débonnaire, un peu fataliste, beaucoup fouineur, mais néanmoins observateur. Cela donne à de vrai situations cocasses avec sa tante, où il ne fait que se plaindre de ne rien savoir, avec d’autres personnages, ou tout seul quand il est un peu trop curieux, mais pourra servir l’histoire.


L’histoire est sans nul doute plus simple, plus basique que “le seigneur des anneaux”, et ce n’est pas pour déplaire. Cette histoire est a conseiller pour les novices en Fantasy et les plus jeunes qui veulent s’y mettre. C’est une bonne entrée en matière. L’histoire, les cocasseries m’ont beaucoup plus. C’est avec un vif intérêt que je vais attendre de me procurer la suite.


ponantcomplet

4 commentaires:

  1. C'est vrai que l'histoire est simple et que, comme chez de nombreux auteurs de fantasy, on ressent l'influence de Tolkien.
    Pourtant, je trouve qu'il se démarque un peu au niveau des personnages (surement due à la patte de sa femme) et de l'humour très présent.

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    1. Oui il se démarque. J'ai complétement oublié tolkien après ça. Les personnages sont travaillé et en relief. Le couple Eddings le fait à sa façon avec une certaine dose maternelle et familliale. Ce doit être très dur à faire transparaitre pour la lecture. La relation entre Pol et Garion est top.

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  2. Je n'ai plus lu de fantasy depuis un petit temps et cette chronique donne bien envie de m'y remettre :) Tant mieux si c'est simplifié car j'avoue en avoir soupé des récits aux intrigues complexes et aux savantes oppressions politiques...

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  3. Alors je te le conseille. Il y a un peu des parties politiques, mais ça passe vite. De toute façon je suis comme toi, je suis toujours largué dans ce genre de situation, même des fois les plus simples. On est pas tous doué pour la géopolitique.

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