08/11/2011

Bilbo le Hobbit


Depuis les films du Seigneur des anneaux, je n’avais plus décroché de l’histoire. Au départ je refusais de voir ces films en tout cas le premier. Je me disais que cela allait être une histoire du style jeux vidéos de rôles, avec de la guerre et une histoire sans but, comme cela était à la mode à cette époque là. Quel fut ma surprise et mon enthousiasme en étant pendu à la fin du premier film !

Par la suite, je me suis mis à chercher tout ce qui était en rapport avec le monde créé par Mr Tolkien. C’était encore plus passionnant ! Malgré la complexité et la richesse du monde, on lit un truc, hop cela nous attire vers autre choses :  les autres anneaux de pouvoir, hop les Istari, hop les Vallards, hop les Elfes etc.  Vous m’avez compris. C’est à ce moment là que j’ai découvert les autres livres et surtout l’origine de l’histoire de Frodon :  l’aventure de son oncle Bilbo.

Tout d’abord, une question se pose : dans le seigneur des anneaux que j’ai commencé après Bilbo le hobbit, il est question justement de « Bilbo » et non « Bilbon ». Cela viendrai-t-il des éditeurs ou des traductions ?  Je ne suis pas sur. D’après mes recherches  il est question effectivement de traduction ; selon certaines critiques. Car dans l’édition  récente de « livre de poche » que je possède on sent bien que certains termes ou expression ou parfois même les chants sont à peine traduit ou transcrit littéralement de l’anglais. Et c’est en fait un point noir qui m’a pas mal gêné. Etant déjà habitué de certains termes avec les films, j’ai eu quelques moments de flottement ou d’incompréhension quand dans l’édition « livre de poche » les noms de « Fondcombe », de « Cul-de-sac » ou de « Sacquet » sont traduit littéralement. Ainsi donc Bilbo Baggins, se transforme en Bilbon Sacquet durant les quelques années d’écritures entre les deux livres.

J’ai tergiversé longtemps avant de savoir si je devais commencer par « Le seigneur des anneaux » en premier ou par « Bilbon le Hobbit ». Etant logique, je me suis dit quand même que cela serait peut être mieux de faire dans l’ordre chronologique de l’Histoire de le terre du milieu. Si l’on veut être perfectionniste, il faudrait commencer dés le début par l’histoire du Silmarilion ou de la guerre contre Sauron. Mais bon comme on dit : faut pas pousser le bouchon trop loin.

L’histoire de Bilbon serait plutôt destinée au enfants. Le langage y est simple, l’action primant sur les descriptions. Et quelles actions ! Il y en a foule ! Par contre je ne m’étendrais pas sur le débat qui court sur les deux futurs films concernant ce livre.  On a été ravi par le seigneur des anneaux, je pense que l’on peut faire confiance à Peter Jackson qui prime en général la qualité plutôt que le commercial. Mais bon, quand l’un peut fonctionner avec l’autre :  ne nous privons pas !

Un autre point noir, est le début de l’histoire. Ce n’était pas très clair pour moi. On ne sait pas trop dans quoi se lance Bilbon alors que ces comparses nains et magicien sont au courant, et Bilbon à l’air un peu plus au courant que nous. Cela reste quand même humoristique, puisqu’en lisant j’ai eu l’image d’une troupe de nains, hobbit, et magicien qui partent à l’aventure, comme on part « guerroiller » « la fleur au fusil » selon l’expression populaire. Les nains ne sachant pas trop ce qui les attends, et surtout sous-estimant la lourde tâche qu’ils se sont imposés, et comptant beaucoup trop sur Bilbon. Heureusement que Gandalf veille de loin !

Bref l’histoire qui devait être un aventure, une chasse au trésor, se transforme vite en quête de soi pour notre héros Bilbon, un dépassement de ses limites. On sent bien que l’auteur a une affection particulière pour ces créatures que sont les hobbits. Une bonne partie du texte est passé à décrire leur us et coutumes, leur caractère commun, leur peurs et leur joies. A tel point que c’est un des buts aussi de l’histoire, Bilbon reviendra changé de cette aventure. Les hobbits vivant sans curiosité dans leur monde et pour leur race, Bilbon, à son retour, sera  considéré comme un demi étranger, un excentrique, un bizarre, alors qu’il s’est simplement ouvert au monde extérieur.

Et ce que j’attendais par-dessus tout, la rencontre entre Bilbon, Gollum, et l’anneau. Ah mes amis c’était magnifique ! mémorable ! Cela promet pour le film mon préccciiiiieux ! Mon cadeau d’anniversaire !  Qu’avait-il dans sa poche ? Voleur !  GGGollummm, GGGollumm !! Ah lala rien qu’en lisant j’avais l’intonation et les postures de Gullum qui me venait en tête et aux yeux ! Mais veuillez m’excuser je m’emballe un peu trop !


Pour conclure, Bilbon le Hobbit est une bonne entrée en matière pour celui qui veut commencer à lire les œuvres de Tolkien, et auquel « Le seigneur des anneaux » rebute au départ tant par le volume que par la qualité et la richesse de l’histoire. Une aventure, entrainante, drôle, et pleine de rebondissements. Comme l’auteur on s’attache très vite à ces petites créatures joviales.

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